Première Américaine à remporter le Lacoste Ladies Open de France, Beth Allen est de retour au golf de Chantaco pour défendre le trophée brillamment décroché l’an dernier. Malgré une saison plutôt décevante sur le LPGA Tour de l’autre côté de l’Atlantique, la Californienne de 35 ans croit en ses chances de doublé.

Beth Allen – ©ASO/PBallet

Un an après votre victoire au Lacoste Ladies Open de France 2016, dans quel état d’esprit abordez-vous cette édition 2017 ?

Je me sens très bien, et j’ai d’excellents souvenirs de cet endroit, forcément ! J’attendais cette semaine avec impatience. J’adore cette partie du monde, donc je suis vraiment ravie de revenir ici.

Par rapport à votre brillante saison 2016 sur le circuit européen, comment jugez-vous votre campagne 2017 sur le circuit américain ?

Cette saison n’a pas été ma meilleure, c’est sûr. Je suis très heureuse d’être rentrée aux États-Unis pour jouer sur le LPGA Tour, ça a été une très belle expérience, mais les résultats sont effectivement décevants (Ndlr : 7 cuts franchis en 21 tournois, 106e au classement général). J’avais pourtant bien commencé l’année, mais j’ai eu un long passage à vide au milieu. Ca commence à revenir un peu dans mon sens, et j’espère pouvoir confirmer ces bonnes sensations lors des prochaines semaines. Et puis je pense que ça ira mieux l’an prochain, car j’aurai l’expérience de cette année pour m’aider.

Comment expliquez-vous ces résultats en-deçà de vos espérances ?

C’est simplement lié à ma confiance, qui n’a pas toujours été maximale. J’ai eu quelques mauvaises semaines, et mal jouer au golf n’aide pas à rester confiante. Je ne pense pas que mon jeu soit moins bon que l’an dernier, c’est juste dans la tête que ça se passe. La confiance revient petit à petit, et je suis sûre que bientôt tout sera de retour à la normale. Et puis, il faut dire que l’année a été longue et bien chargée : j’aurai joué au total quelque chose comme 26 tournois, alors que l’an dernier j’en avais joué 18. J’essaierai d’alléger un peu mon calendrier l’an prochain.

Quelles sont vos attentes cette semaine ?

J’espère être au niveau d’Azahara Muñoz et Cristie Kerr cette semaine. Ce sont d’excellentes joueuses et de bonnes amies, donc je vais faire de mon mieux pour rivaliser. Je connais bien ce parcours, je sais comment il faut le jouer, donc je suis plutôt sereine. Si je joue comme je l’ai fait l’an dernier, il n’y a pas de raison pour que je ne sois pas à la lutte pour la victoire.

Le fait de défendre un titre vous procure-t-il davantage de pression, ou de confiance ?

La première fois que j’ai défendu un trophée (Ndlr : celui du ISPS Handa Ladies European Masters l’an dernier en Allemagne), j’étais assez nerveuse au début, mais j’avais plutôt bien joué. Cette année, étant donné que je connais bien le parcours, je me sens vraiment détendue.

Le parcours étant très humide après les fortes pluies du début de semaine, pensez-vous le jouer de manière différente de l’an dernier ?

Le parcours est très humide, forcément, mais les équipes d’entretien font tout pour qu’il soit en excellente condition pour le tournoi. Le soleil, qui a fait son retour aujourd’hui, devrait bien aider ! Ma stratégie risque effectivement d’être un peu différente, car on va vraiment pouvoir faire voler la balle jusqu’aux drapeaux, étant donné que les greens sont très réceptifs. En revanche, le parcours va être un peu plus long puisque la balle roule moins sur les fairways. Ça s’équilibre, mais le jeu ne sera pas tout à fait le même que l’an dernier, c’est certain.