La deuxième édition du Paris Legends Championship ne pouvait rêver meilleur lancement ce jeudi 28 septembre au Golf National. Avec l’Anglais Paul Broadhurst, c’est un grand nom du golf qui prend les commandes du tournoi à l’issue du premier tour. Et de quelle manière ! Avec une carte de 65 (-7 sous le par) tout simplement splendide avec ses sept birdies et pas la moindre ombre de bogey, Broadhurst a frappé fort d’entrée.

Sacré Champion de l’Open britannique senior en 2016, ce qui a totalement relancé ses ambitions de golfeur professionnel, le Britannique aux six titres sur le Tour européen entre 1989 et 2006, rayonne à sa façon mesurée et discrète : « Il y a encore deux tours qui arrivent. Mais avec un 65 pour commencer le tournoi, on ne peut qu’être heureux. C’est vraiment un très bon départ. Surtout sur ce parcours. Je retiendrais en particulier mon finish, puisque j’ai joué -3 sur la séquence 15, 16, 17 et 18.»

Ce parcours de l’Albatros qui recevra la Ryder Cup en septembre 2018, pile dans un an, Paul Broadhurst le connaît bien. C’est là, en 1995, qu’il avait remporté l’Open de France. « Un grand souvenir. J’avais joué 63 le dernier jour. » Depuis son dernier passage sur place, lors de l’édition 2011 de l’Open de France, le parcours a bien sûr évolué. Mais l’Anglais se régale toujours sur le 15 : « Mon trou favori. Même si je ne le jouerais pas tous les jours tant il peut devenir rude si le vent venait à se lever. Pour l’instant, nous sommes chanceux. »

A l’issue de cette première journée, le leader britannique possède une marge magnifique. Il devance en effet de trois coups un quatuor de 2emes ex aequo à -4 (cartes de 68) : ses compatriotes Roger Chapman et Peter T. Wilson, le Suédois Magnus P. Atlevi -vainqueur de l’édition 2016 de ce Paris Legends Championship- et la star médiatique de la semaine, l’Américain John Daly. Définitivement un casting de rêve pour le premier leaderboard du tournoi français.

Derrière, on trouve cinq joueurs 6emes ex aequo à -3 : le Suédois Jarmo Sandelin, avec sa grande série de trois birdies aux 15,16 et 17, l’Anglais Paul Wesselingh, l’Argentin Cesar Monasterio, le Gallois Stephen Dodd et enfin, l’Anglais Philip Golding, vainqueur lui-aussi de l’Open de France, en 2003 sur le parcours de l’Albatros. Côté Français, Jean-François Remésy et Marc Farry sont 23emes à +1, Roger Sabarros 45e à +5 et Jean-Pierre Sallat 49e à +6.

Outre la partie phare de Paul Broadhurst, de Magnus P. Atlevi et du Sud-Africain Chris Williams, l’actuel leader à l’Ordre du mérite du Senior Tour, les spectateurs du Golf National ont beaucoup suivi la partie de John Daly. L’Américain aux pantalons psychédéliques jouait avec deux autres membres du Team Pitch & Play (l’agence qui organise ce Paris Legends Championship) : le Basque Roger Sabarros et l’Anglais Barry Lane.

« Pour moi, c’était une partie fantastique, une expérience extraordinaire, même si j’étais un peu nerveux au début, raconte Roger Sabarros. Cétait vraiment l’éclate. Jouer l’Albatros, le Paris Legends Championship, et en plus avec deux joueurs comme eux ! Je connais bien Barry mais je n’avais été avec John en tournoi. Il a été adorable. Très sportif. Il ne dit absolument rien quand il rate un coup. Cela dit, il n’en manque pas beaucoup !!! »

Vainqueur pour la première fois chez les seniors en mai dernier sur le PGA Tour Champions aux États-Unis, John Daly part donc à la poursuite de Paul Broadhurst dans ce Paris Legends Championship. Pour un éventuel premier titre sur l’European Senior Tour. Avec les Atlevi, Sandelin, Golding, Wilson et compagnie pour arbitres. Du grand spectacle en perspective pour les deux tours à venir, ce vendredi et ce samedi au Golf National.

Pour en savoir plus : https://www.parislegendschampionship.com/

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