Posté le 11 juin 2018 dans Golfs.
Pléneuf-Val-André, débarquez sur un golf à couper le souffle
A l’ouest du Cap Fréhel en Bretagne, Pléneuf recèle quelques petits trésors golfiques, à l’instar du départ du 11, l’un des plus beaux trous en Europe. Visite d’un parcours pas comme les autres.
Conçu en 1992 par Alain Prat (architecte par ailleurs de Saint-Julien dans le Calvados ou de Gujan-Mestras en Gironde), le golf offre des vues exceptionnelles sur la côte bretonne. Un aller dans les landes avant un passage féerique, entre le green du 9 et celui du 12, où la mer s’invite à la partie. Les départ du 10 et du 11 sont à couper le souffle mais aussi une sacrée paire de… Manche.
Le 11, un par 5, est sans aucun doute l’un des plus jolis trous en Europe. Au sommet d’une butte, vous drivez votre balle quelques centaines de mètres en contrebas tandis que la mer vous tient compagnie à bâbord. Le panorama est envoûtant et le vent, une gifle qui se transforme vite en caresse. Magique ! On a presque envie de s’offrir quelques mulligans pour pouvoir driver à plusieurs reprises sur ce trou.
Un parcours jouable toute l’année
« Les gens sont souvent agréablement surpris par le paysage, confirme Laurent Jouanno, le directeur du golf. Chaque année, nous améliorons le parcours, qui peut être joué en toute saison. » Pléneuf-Val-André accueille régulièrement une épreuve du Challenge Tour (du 30 août au 2 septembre prochain), le record du parcours (61) étant la propriété de l’Anglais Philip Archer depuis 2011. Les Britanniques, tout comme les Allemands et les Belges, représentent d’ailleurs presque un tiers des green fees vendus chaque année.
Pour la petite et surtout la grande histoire, le premier président du golf de Pléneuf, Paul Briat, était un officier de la marine marchande engagé pour la France Libre durant la Seconde Guerre Mondiale et qui apprit à taper dans la petite balle blanche en fréquentant les Anglais. Il fut l’un des 177 membres du commando Kieffer et l’un des rares Français qui participa au Débarquement, le 6 juin 1944. Seuls 24 hommes du commando terminèrent d’ailleurs la campagne de Normandie sans avoir été blessés ou tués…
Franck Crudo
Un bon plan week-end : Pléneuf – Saint-Cast – Dinard : triptyque magique en Armorique