Le musée Edo de Tokyo révèle de nombreux trésors historiques et artistiques du Japon traditionnel. Après plusieurs mois de rénovation, le musée situé à deux pas de l’arène des Sumo rouvre ses portes en avril, proposant de nouvelles expositions temporaires et de nouvelles expériences pour le public, le plongeant dans le passé de la capitale japonaise, anciennement nommée Edo.

Photo : D.R.

Pour ceux qui sont à la recherche du lieu idéal à Tokyo pour en savoir plus sur l’histoire et le développement de la capitale nippone depuis 1600 à nos jours, c’est bien le musée Edo. Inauguré en 1993 et fermé pour rénovations depuis 6 mois, le public va désormais pouvoir profiter de nouvelles expériences. Pour célébrer la réouverture, le musée exposera des oeuvres sélectionnée ukiyo-e, de «Ichikawa Ebizo» et l’oeuvre “Reflective Love” par Kitagawa Utamaro dans la salle des expositions permanentes. De nombreux événements sont aussi attendus dont un programme d’introduction gratuit à La culture traditionnelle japonaise à destination des visiteurs étrangers (chaque samedi du 14 avril 2018 au 30 mars 2019.

La visite du Musée Edo est un des must-see de Tokyo. L’espace et la lumière tamisée accentuent la perte de repères provoquée par la découverte des costumes, bâtiments et objets d’antan. L’accueil «à la japonaise» y est un art : le week-end surtout, à peine arrivé, des guides bénévoles vous abordent dans votre langue pour vous proposer une visite «privée». Vous voilà initié à l’histoire de la ville accompagnés d’un(e) Tokyoïte qui vous mène au pas de course à travers les différents espaces, entre anecdotes et propositions de vous prendre en photo devant tel yukata (un léger kimono en coton), ou telle doutaku (une cloche en bronze).

Tout y est «grandeur nature», de telle façon que vous pouvez rapidement vous croire dans Edo et non plus dans un musée. De même, toutes les époques s’y retrouvent : visitez une maison traditionnelle de l’ère Meiji (1868-1912), assistez à une démonstration de kabuki, ou découvrez les premières automobiles japonaises…

Et pour ceux qui souhaitent en apprendre toujours plus, la bibliothèque et ses 140 000 ouvrages constituent un bon fonds documentaire. Mais attention : rien ne vaut le musée et la découverte de ces traces du passé, présentées par une charmante guide à l’élocution supersonique !

Personnifiant lui-même la philosophie des contrastes entre tradition et modernité avec sa façade hyper moderne,le bâtiment lui même est un chef d’oeuvre d’architecture et, situé tout à côtéde la Ryogoku Kokugikan, l’arène des sumos de Tokyo. A peine a-t-on pénétré dans le musée qu’on plonge dans le Japon d’autrefois.