Posté le 12 août 2015 dans Life Style, Stars.
Edouard Roger-Vasselin, vainqueur de Roland-Garros 2014 en double et golfeur
C’est au Tennis Country Club Barrière à la Baule, après une séance d’entraînement, que nous avons pu interviewer Edouard Roger-Vasselin, ce très sympathique Champion, golfeur amateur passionné et vainqueur de Roland-Garros 2014 en double, surnommé par ses camarades de l’ATP World Tour » The nice guy »
Par Frédérique de Granvilliers
Après ce grand exploit aux côtés de Julien Benneteau, où en êtes-vous actuellement ?
En 2014 j’étais N°6 en double et 35 joueur mondial en simple. Magique ! Malheureusement j’ai eu une petite blessure à la hanche en septembre dernier et je suis redescendu. En double je suis encore 20 mondial. Mais si je me retape bien physiquement, ça va revenir. Les aléas du tennis..
Vous revenez chaque été quelques jours à la Baule ?
Ce sont mes racines. J’y ai vécu de 3 à 14 ans. J’ai commencé à jouer au tennis à 4 ans sur la terre battue du Country, grâce à ma famille très sportive (NDLR : son père Christophe Roger-Vasselin a été demi- finaliste à Roland-Garros en 1983, sa mère Alexandrine Van Duijn, artiste plasticienne, était bien classée). Et je n’ai pas arrêté. Une belle aventure…
Du tennis mais aussi du golf !
Un peu moins sur le Circuit mais je suis passionné de golf. J’ai commencé avec ma grand-mère vers 8 ans à la Baule, au Golf International Barrière. Jusqu’à mes 14/15 ans je jouais pratiquement autant au golf qu’au tennis. La dernière licence que j’ai pris c’était à la Baule en 1999, avec un handicap 20.
Votre mère dit que parfois vous jouez même 6 ?
Je joue un peu mieux que mon handicap. La prochaine fois, je ferai une compétition pour la gagner.
Que vous apporte le golf ?
J’aime beaucoup cette verdure. Ca me permet de sortir un peu du tennis, de ne pas rester toute la journée à l’hôtel à regarder des films ou à visiter les villes. Faire un parcours de golf permet de bien s’aérer, avec le côté ludique et plaisir. En tournoi c’est le meilleur moyen que j’ai pour me sortir le tennis de la tête. Ca me permet de me relâcher, de décompresser…
Vous auriez pu être champion de golf !? Vous venez de participer au Grand Prix de la Baule et terminé 4ème !
Si j’avais l’assiduité que j’avais au tennis, je me dis pourquoi ne pas être très bon en golf ! Plus tard…
Vous êtes fan du Golf International Barrière la Baule ?
J’adore ce Club. Quand j’arrive à la Baule, je me ressource, quand j’arrive sur ce golf de mon enfance, c’est pareil. Les souvenirs me reviennent.., dans la voiture de ma grand-mère, partant jouer ensemble. Aujourd’hui c’est moi qui l’emmène.
Avez-vous un trou préféré ?
Quand je plante mon tee au numéro 1, aaaahh c’est l’extase ! Je me dis c’est parti pour dix huit ou neuf trous, pour deux heures de bonheur.
Vous avez l’opportunité de jouer au golf dans le monde entier, quels sont vos parcours préférés ?
Je joue principalement en Australie (ils sont trop secs) et aux Etats-Unis où les golfs sont magnifiques, superbement entretenus, comme celui d’Atlanta. Je connais moins les golfs français.
Swing-feminin oblige.., sur le Circuit mondial du tennis y a-t-il des championnes/ joueuses fans de golf ?
Les françaises Alizé Cornet et Kristina Mladenovic font beaucoup de practice, mais pas de parcours.
Et vous, un peu de practice ?
C’est bon pour le mental. C’est un bon entraînement pour gérer la frustration, les ratés. Rester le plus humble possible par rapport à son niveau de jeu. Un travail bénéfique pour le tennis.
Après cette courte semaine de repos à la Baule avec votre femme et votre fils Mateo 10 mois, vous rejoignez le Circuit …
Direction Montréal, Cincinnati, New-York avec Flushing Meadow qui commence le 30 aout.
Quelques clubs dans vos bagages ?
J’ai déjà trop de raquettes à porter mais j’emporte toujours quelques balles de golf et.. mon gant !!
ITV le 5 aout 2015 à la Baule