Les récentes performances françaises sur les principaux circuits mondiaux suscitent de grands espoirs pour l’avenir. Pour franchir les derniers obstacles qui séparent nos joueurs du sommet du golf mondial, la Fédération française de golf continue d’investir des moyens importants en direction du haut niveau professionnel.

Jean-Louis Charron président de la Fédération française de golf Photo : © T.Plassais / Swing-Féminin

Jean-Louis Charron
président de la Fédération française de golf
Photo : © T.Plassais / Swing-Féminin

Trente-trois victoires sur les deux circuits européens, hommes et femmes, lors des sept dernières saisons : six en 2007, dix en 2008, quatre en 2009, une en 2010, trois en 2011, trois en 2012 et six en 2013… Un jeune talent, Victor Dubuisson, n°1 mondial amateur en 2009 qui s’impose en 2013, devant Tiger Woods, à l’Open de Turquie, épreuve des Final Series (European Tour) obtenant ainsi le meilleur classement mondial de l’histoire du golf tricolore masculin (30e). Une Française, Karine Icher, qui remporte la Solheim Cup en 2013 et accroche le 20e rang mondial. Une autre Française, Gwladys Nocera, qui remporte l’Ordre du mérite européen lors de sa grande saison 2008 à cinq victoires… Grégory Havret, auteur d’une inoubliable place de 2e à l’US Open de 2010 à Pebble Beach… Une équipe de France messieurs championne du monde et championne d’Europe amateur en 2010 et 2011…

Il y a quelques décennies seulement, ce type de bilan pour le golf français aurait été quasi inimaginable. Aujourd’hui, il est devenu normal. Aussi normal que de voir, depuis l’année 1999, deux joueurs (Van de Velde et Levet) et quatre joueuses (Meunier-Lebouc, Icher, Kreutz, Nocera) présents à dix reprises dans les équipes européennes