Portait de golfeuse : Nathalie Cohen, directrice de « Paris en Vue »

Nathalie Cohen, directrice de « Paris en Vue » – ©Frédérique de Granvilliers

Quelques mots sur vous Nathalie et votre job « tendance » ?

Il y a 12 ans, je fonde Paris en Vue, une agence immobilière pionnière de la recherche d’appartements à Paris et ses environs.

Pourquoi… car trouver un lieu de vie qui vous ressemble et dans votre budget relève du parcours du combattant.

J’ai eu envie de relever le défi et j’ai créé un service pour ceux qui manquent de temps, se découragent et habitent en Province ou à l’étranger.

Ma mission… comprendre vos attentes, élargir le champ des possibles et vous proposer de nouvelles perspectives en intégrant la réalité du marché immobilier.

En arpentant le pavé parisien, en activant notre réseau de partenaires privilégiés et variés, source d’un marché caché, je déniche la perle rare, avec mon équipe.

Chaque nouvelle demande est un nouveau challenge que je prends à cœur de mener à bien dans le délai imparti.

Nathalie Cohen, directrice de « Paris en Vue » – ©Frédérique de Granvilliers

Un emploi du temps très chargé donc ! Quand avez-vous commencé à jouer au Golf ?

A 30 ans, après la naissance de mes 3 enfants, j’avais envie de reprendre le sport en douceur sans m’enfermer dans une salle de sport. J’avais fait beaucoup de tennis adolescente et je pensais que c’était une belle continuité, un sport à exercer en pleine nature comme le ski que j’adore mais difficile à pratiquer régulièrement pour une parisienne.

Vos parents étaient golfeurs ? Le virus est venu comment ?

Personne ne jouait dans ma famille mais les golfeurs que je connaissais étaient tellement passionnés, ça m’a donné envie. Le virus a pris tout de suite, j’ai aimé dès le premier essai mais j’avais sous-estimé la difficulté.

Parlez-nous de vos débuts ..

Après une initiation au Club du Lys à Chantilly, j’ai vite compris que des cours étaient indispensables pour apprendre sans prendre de trop mauvaises habitudes. Le golf c’est un peu comme la musique il faut pour commencer à jouer apprendre à lire la musique, les règles…

Qu’est-ce que ce sport vous apporte ?

Un bol d’oxygène, un peu comme après une belle journée de ski. Je me sens connectée avec la nature et en compétition avec moi-même. C’est un sport subtil que j’exerce avec enthousiasme et sérieux …sans oublier la notion de plaisir comme dans le métier que j’exerce.

Dans mon job je cours après les beaux appartements, au golf c’est la balle qui me fait courir.
Il faut lâcher prise et en même temps beaucoup de maitrise et de concentration. Chaque coup réussi est une joie intense mais gare à attraper la grosse tête !!

Il faut recommencer avec calme et persévérance, s’appliquer et se concentrer. Se remettre en cause si le résultat n’est pas au rendez-vous. J’adore l’échange avec son adversaire dans le respect et les encouragements.

Nathalie Cohen, directrice de « Paris en Vue » – ©Frédérique de Granvilliers

Une bulle d’oxygène par rapport à votre métier ?

Ce sport complet me permet de décompresser, c’est un merveilleux équilibre entre patience et persévérance. Comme dans mon job, chaque nouveau parcours est un nouveau challenge à relever. Chaque coup réussi une petite victoire à apprécier avec humilité.

Jouez-vous en famille ?

Je joue avec des amis ou des relations de boulot, j’ai proposé à mon fils de m’accompagner mais il m’a dit « moi je veux me défouler »…il a 21 ans et veut s’inscrire dans un club de Boxe.

Dans quels clubs ?

Je m’entraine à l’hippodrome de Longchamp ( les photos ont été prises sur leur practice), c’est dans Paris donc ultra pratique, l’équipe est charmante, dévouée et les aménagements sont top. Si un rdv s’annule je file m’exercer mais chut, il faut pas le dire !

Le week-end j’essaie d’aller avec une amie au Golf de l’Isle Adam…quand je ne peux pas ça me manque.

Quel est votre handicap ?

Je joue 30 parfois moins mais je manque de régularité.

Votre point fort ?

J’aime le putting et le dosage que ça nécessite. J’ai plus de résultats au petit jeu. Si je réussis mon coup, je peux taper loin… parfois !!

Celui à améliorer ?

L’usage des bois de parcours, je ne sais pas pourquoi ça m’intimide. Axe de progrès à travailler.

Participez-vous à des compétitions ?

Hélas non… je manque de temps et mon niveau est encore trop juste. Pourtant pour progresser et se challenger c’est surement la meilleure méthode.

Votre plus grande fierté ?

Un « all in one » un eagle… sur un par trois bien entendu et en plus lors de mes débuts.
C’est comme si j’avais gagné au loto enfin j’imagine la sensation !!

Allez-vous assister à la Ryder Cup ?

Non mais j’aimerais. C’est en France et c’est la première fois. Mythique comme assister à un concert d’une star qu’on n’est pas prêt de revoir.

Des champions de golf que vous appréciez particulièrement ?

Sans originalité Tiger Woods, son parcours est tellement exceptionnel et sa médiatisation rare dans le Golf. Je suis bluffée par son retour au 1er plan après tant de péripéties.

J’apprécie également Michele Wie… elle a gagné un seul tournoi majeur mais j’aime son allure.

Raphaël Jacquelin l’ex numéro 1 français est génial, je crois qu’il va assister Thomas Bjorn, le capitaine danois de l’équipe européenne qui affrontera les Etats-Unis lors de la Ryder Cup.

A suivre de près la jeune Eva Gilly, (même prénom que ma fille !) talentueuse et prometteuse joueuse du Ladies European Tour.

Les golfs que vous aimez particulièrement et pourquoi ?

Je joue souvent au Golf de l’Isle Adam que j’apprécie pour sa variété et ses greens vallonnés.
J’ai eu la chance de faire un stage au Maroc à El Jadida, le parcours est magnifique et surplombe la mer …le Paradis !!

Ceux où vous rêveriez de jouer ?

Les Bordes en Sologne et le Golf de Hersant dans le nord de Paris.
Le Golf de Sperone en Corse, j’aime tellement la Corse et les Corses.
Le Golf National ainsi que celui de Fontainebleau me font rêver.
A l’étranger, le Golf de Saint Andrews pour l’histoire et ce qu’il représente. Peut-être l’occasion de jouer avec mes clients anglais… qui sait !!
Mais mon rêve… partir avec des amis en plein hiver au soleil faire du golf pendant 8 jours peu importe où du moment qu’il y a du golf au programme.

A bon entendeur…

Propos recueillis par Frédérique de Granvilliers