A l’issue du second tour, Nicolas Colsaerts et George Coetzee ont pris la tête de l’Amundi Open de France après une journée disputée dans des conditions difficiles au Golf National.

Colsaerts driver en main est en tête après le deuxième tour de l'Amundi Open de France

Colsaerts en tête après le deuxième tour de l’Amundi Open de France – Photo Getty Image

Colsaerts, le Belge, a maîtrisé la matinée froide et venteuse pour prendre la tête du classement, neuf coups sous le par, avec une carte de 66, marquée par cinq birdies en six trous à partir du dixième.

Il a été rejoint par le Sud-Africain Coetzee, qui s’est rattrapé après un double bogey sur le 16e – son septième trou – pour également réaliser cinq birdies en six trous sur la seconde moitié du parcours.

L’Américain Kurt Kitayama se trouve un coup derrière, soit huit sous le par, un coup devant l’Écossais Richie Ramsay, qui s’est remis d’un double bogey sur le premier trou pour signer une carte de 69.

Le Danois JB Hansen se trouve en cinquième place, six coups sous le par, à égalité avec le Français Benjamin Hébert, l’Allemand Martin Kaymer, déjà vainqueur de deux tournois majeurs, l’Irlandais Gavin Moynihan et le Sud-Africain Brandon Stone, qui est suivi par son compatriote Jaco Van Zyl, un coup derrière.

Nicolas Colsaerts :

« J’ai réussi plusieurs longs putts qui m’ont idéalement lancé sur la seconde moitié du parcours et m’ont permis de me libérer. Je suis assez content de la manière dont j’ai clôturé les deux premiers tours. Ce parcours n’est pas différent des autres. Si vous jouez de bons coups, vous pouvez vous rapprocher et réussir des birdies. »

« Je pense que cela dépendra des conditions. Ce parcours ne permet pas d’attaquer sans arrêt. Cela dépend des coups de départ, de la direction du vent et d’autres éléments similaires. Vous pouvez prendre des risques et tenter de faire la différence sur certains trous. Mais il faut les choisir judicieusement. »

Kurt Kitayama :

« C’était beaucoup plus compliqué aujourd’hui. Surtout le matin. Il faisait vraiment froid, et c’était difficile de savoir à quelle distance la balle partait. »

« Je n’ai rien lâché et j’ai tout fait pour réaliser un bon tour. Dans ces conditions, cela fait du bien de ne pas perdre trop de terrain. En arrivant ce matin, je savais que la journée allait être difficile, mais j’ai pris beaucoup de plaisir. »

Benjamin Hébert :

« C’était très difficile ce matin, il faisait très froid au départ, puis très venteux sur la fin. Je suis très heureux et je me réjouis d’attaquer le week-end. »

« Kurt (Kitayama) est particulièrement sympathique, et c’est aussi un excellent joueur. Il a frappé un peu plus loin que moi, mais cela m’a aidé à rester concentré sur mes coups. Les bourrasques rendent chaque coup très compliqué, et c’est parfois difficile de trouver le bon club et la bonne manière de frapper la balle. Je ne m’en suis pas mal sorti, alors je suis heureux. »