Richard Hills, directeur général de la Ryder Cup 2018, permet à la Ryder Cup 2018 d’entrer dans le cercle vertueux des grands événements sportifs internationaux signataires de la charte des « 15 engagements éco-responsables des évènements sportifs ».

  • de gauche à droite Pascal Grizot Président de la Commission Ryder Cup France 2018, Madame la ministre des Sports Laura Flessel, et Jean-Lou Charon Président de la ffgolf, ©TPlassais/swing-feminin.
Cette charte portée par le ministère des Sports et le WWF France, vise des objectifs ambitieux et chiffrés, en faisant du respect de l’environnement une condition d’organisation des grands événements sportifs sur notre territoire. Elle confirme que la responsabilité environnementale est désormais au cœur du cahier des charges des organisateurs de grands événements sportifs internationaux en France.

« Au-delà du spectacle que constitue la rencontre sportive en tant que telle, les grands événements sportifs internationaux jouent un rôle particulier au sein de notre pays. Ils représentent une vitrine pour la France et participent ainsi à son rayonnement à l’international. Par la mobilisation du public et l’engouement qu’ils suscitent, ils invitent à la mixité sociale et renforcent la solidarité nationale. Considérés comme un modèle d’organisation, ils peuvent façonner durablement les comportements et les habitudes des spectateurs et des partenaires, contribuant ainsi à faire évoluer la norme sociale. Leurs retombées positives et leur héritage peuvent être considérables et durables.

Toutefois, les grands événements sportifs internationaux peuvent, comme toute activité humaine, avoir des effets négatifs sur l’environnement. Il apparaît nécessaire de réduire à minima cet impact négatif voire même de l’inverser. Conscients à la fois de cette responsabilité et du rôle d’exemplarité de leurs événements internationaux, les organisateurs signataires de ces « engagements communs » choisissent de s’inscrire concrètement dans cette dynamique ambitieuse d’éco-responsabilité impulsée par le ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Ce document est le fruit d’une collaboration fructueuse entre ce ministère et les organisateurs de grands événements sportifs internationaux.

Nous, organisateurs éco-responsables de grands événements sportifs internationaux, nous nous engageons à tout mettre en œuvre afin d’atteindre les 15 objectifs suivants pour lesquels l’organisation est en responsabilité, sur l’ensemble des phases de montage, de déroulement et de démontage de l’événement (hors construction d’infrastructures). Pour cela, et afin d’assurer un travail efficace et efficient, nous nous engageons à mesurer et assurer un suivi de ces objectifs à l’aide d’indicateurs. Ces indicateurs pourront être définis collectivement avec l’ensemble des signataires : les organisateurs, le WWF et le ministère chargé des Sports. À la date anniversaire de la signature, nous nous engageons à réaliser un bilan annuel des actions ou programmes mis en place. Ces bilans devront permettre, collégialement, de réviser, le cas échéant, les objectifs chiffrés de ces engagements et les indicateurs retenus. »

  • 50% minimum d’alimentation responsable.
  • 80% minimum des déplacements effectués en mobilité active, transports collectifs ou covoiturage
  • 80% des achats intégrant des critères de sélection RSE.
  • 25% de déchets en moins et 60 % de déchets réutilisés, recyclés ou valorisés.
  • 100% des sites naturels respectés.
  • 100% de la consommation d’énergie et d’eau maîtrisée et optimisée.
  • 1 innovation « éco-responsable » (au moins) expérimentée lors de l’événement.
  • 1 ou plusieurs sportifs ambassadeurs de l’éco-responsabilité de l’événement ou de la discipline.
  • 100% des sites dédiés au public accessibles aux personnes en situation de handicap.
  • 100% des spectacles sportifs intégrant une action favorisant l’accessibilité à tous.
  • 100% des bénévoles valorisés.
  • 1 engagement (au moins) dans une cause solidaire.
  • 1 action (au moins) favorisant la parité Homme/Femme dans les postes à responsabilités.
  • 1 référent « développement durable » identifié dans l’organisation.
  • 1 action ou 1 programme (au moins) de sensibilisation au développement durable.

Pour télécharger la charte, cliquez ici