© Tristan Jones – Source : LET via Flickr

Lorsque le 14 mai arrivera, les Sud-Coréennes seront les première profiter de ce qui sera une nouvelle expérience de golf en direct. Deux des dix meilleures joueuses du monde – Sei Young Kim et Jeongeun Lee6 – se retrouvent à Yangju pour tenter de s’imposer sur le Korea LPGA Championship. doté 1,8 million de dollars.

Les détails complets de l’événement – y compris la position des spectateurs – seront dévoilés en même temps que les dernières nouvelles sur ce qui, espérons-le, continuera à être un nombre décroissant de cas de COVID-19.

La planification minutieuse de l’événement s’inscrit parfaitement dans la manière dont le pays a géré la pandémie. Dès l’apparition des premiers cas, ils avaient un plan. Aussi proches qu’ils soient de la Chine, où le virus a trouvé son origine, les Sud-Coréens ont pu éviter de fermer leur économie grâce à des mesures de quarantaine généralisées et une politique massive de tests en continu.

Pour donner une statistique éloquente, le 29 février, 700 personnes ont été testées positives dans la ville de Daegu, où la première épidémie a éclaté en Corée du Sud. Pourtant, le 15 mars, le nombre de nouveaux cas dans cette ville était tombé à 41. Autre fait pertinent, mardi, la Corée du Sud n’a enregistré que neuf nouveaux cas, pour un total de 237 décès dans le pays.

Leur approche approfondie n’est pas différente de celle qui va de pair avec leur golf depuis que Se-Ri Pak a incité les sud-coréennes de tout le pays à remplacer leurs violons par une série de clubs.

S’entraîner ? Elles peuvent le faire pendant six à huit heures d’affilée sans fléchir.

Le putting ? Elles ne se contentent pas de regarder leurs putts passer à côté du trou lorsqu’elles travaillent leurs putts. Elles doivent voir la balle tomber au milieu du trou.

S’entraîner ? La KLPGA emmène les meilleures équipes sur l’île de Jeju au plus fort de l’hiver et, même lorsque les températures sont nettement négatives, les filles ne se retirent pas au club-house. Pourquoi ? Parce que, comme Inbee Park l’a dit un jour, aucune d’entre-elles ne voudrait être la première à donner cet exemple. Plutôt que se plaindre, elles préfèrent en rire.

Yeon Ryu était donc une autre personne avec des réflexions intéressantes sur la différence entre les femmes de son pays et, disons, les golfeuses américaines ou britanniques. Loin de croire que le palmarès des sud-coréennes a surtout à voir avec les longues heures passées sur le parcours, Ryu se concentre sur « l’entraînement mental » qu’elles ont dans leurs premières années.

« Les Coréens sont encouragés à maîtriser leurs émotions, les pleurs et les scènes bruyantes ne sont pas tolérés », a-t-elle déclaré. « Ce qu’elles apprennent de cela, c’est un certain degré de maîtrise de soi, ce qui est d’une grande aide lorsqu’il s’agit des différentes exigences du jeu en tournoi ».

Ce qu’elle disait nous ramène à l’Evian Championship 2016, où Ryu a terminé deuxième à égalité. Lorsque les joueuses ont dû négocier alors qu’une pluie battante s’abattait sur des greens détrempés au début du dernier tour, les joueuses sud-coréennes semblaient moins préoccupées par la situation que la plupart des autres joueuses, car elles se sont frayé un chemin sur les fairways vêtues d’imperméables, comme les blouses d’hôpital enfilée par leurs médecins et infirmières ces dernières semaines, qui étaient à 100% à la hauteur.

On ne sait pas si les joueuses sud-coréennes porteront des masques de protection pour leurs premiers tournois. Mais, si c’est le cas, vous pouvez être sûr qu’elles seront prêtes pour la télévision plutôt que de porter un équipement de fortune. C’est comme ça qu’elles sont, et elles n’envisageraient pas de faire les choses différemment.

Inbee Park, la plus célèbre de toutes les joueuses sud-coréennes ne sera pas présente, indiquant qu’elle se trouvait aux Etats-Unis et qu’elle se préparait pour le retour du LPGA Tour. Elle nous manquera beaucoup sans aucun doute.

Cependant, la Corée du Sud possède une véritable galaxie de stars, chacune d’entre elles étant prête à contribuer à cette lumière bienvenue annonçant bout du tunnel pour le golf.

La KLPGA a déclaré qu’elle voulait délivrer « un message d’espoir ».

Pour en savoir plus : https://www.klpga.co.kr

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