Le dernier épisode de Living Golf est dédié au golf féminin au Evian Championship. Le présentateur Shane O’Donoghue a pu rencontrer Jessica et Nelly Korda pour en savoir un peu plus sur leur relation en tant que rivales sur le terrain de golf.

Les sœurs viennent d’une famille de sportifs. En 1998, leur père Petr Korda a gagné l’Open d’Autstralie, un des tournois les plus prestigieux au monde. Avec sa femme Regina Rajchrtová, qui est aussi joueuse de tennis professionnelle, ils ont eu trois enfants : Jessica et Nelly qui sont toutes les deux golfeuses professionnelles et Sebastian, joueur de tennis junior qui a remporté le titre de l’Open d’Australie junior en janvier de cette année.

Au cours de cette interview, les sœurs Korda partagent leurs souvenirs d’enfance, les raisons qui les poussent à s’encourager mutuellement, et leurs espoirs pour la suite de leur carrière.

Leurs principales différences

Jessica : « On a beau se ressembler, nous sommes totalement différentes. Du point de vue de la personnalité, elle est vraiment un peu plus sérieuse que moi. »

Nelly : « Je dirais que je suis un peu plus nerveuse. Elle est plus détendue, j’ai également tendance à paniquer un peu plus. »

Jessica : « Même dans la manière dont nous mangeons : elle est très saine, très disciplinée alors que moi je suis plutôt du genre à prendre ce qui me fait envie. Comme c’est ma sœur, on se comprend et on sait quand se parler et quand on ne doit même pas se regarder. »

L’arrêt du tennis, la poursuite du golf

Jessica : « Je n’ai jamais aimé ça et mes parents m’ont toujours poussée à tester tout un tas de sports, jamais un en particulier. Le tennis c’est juste un sport que j’ai essayé ; ça n’a jamais été quelque chose que j’ai aimé pratiquer. »

Nelly : « En grandissant, j’ai toujours voulu tout faire comme ma sœur. Je tapais dans des balles juste à côté d’elle pendant qu’elle prenait des leçons. J’ai vraiment commencé à jouer dès que j’ai commencé à marcher. »

Une enfance « normale »

Jessica : « Nos parents nous ont transmis un mode de vie équilibré. Je faisais entre sept et huit tournois par an, et il m’arrivait de m’arrêter tout l’été ou tout l’hiver quand j’étais petite. Je n’ai jamais fait partie d’un club. Je passais mes vacances d’été avec mes grands-parents, mes cousins comme n’importe quel enfant donc je n’ai jamais vrillé. J’avais toujours envie de revenir faire des tournois mais une chose est sûre c’est que mes parents m’ont toujours considérée d’abord comme une enfant. »

Nelly : « Mes parents nous ont toujours dit de rester humble, c’est comme ça que nous avons grandi. Ce que nous obtenions, nous devions le gagner. Si nous voulions un jouet, nous devions d’abord nous entraîner quelques heures. Ils ont toujours été très présents pour nous. »

Les astuces qu’elles se donnent

Jessica : « Sois patiente et ne change rien. Il y a beaucoup de filles qui essayent, s’entraînent et changent leur manière de taper dans la balle. Je lui ai dit d’utiliser toutes ses forces et surtout d’être patiente. »

Le soutien d’une sœur

Nelly : « Quand je débutais, elle m’a montrée toutes les ficelles, elle a fait tous les practices avec moi. C’était vraiment bien pour moi qu’elle soit à mes côtés. Evidemment, on était en compétition mais on se tirait vers le haut. Je pense que je l’ai aidée à atteindre un meilleur niveau parce qu’elle a toujours cherché à me battre. Mais cette rivalité a toujours été très saine, on se pousse vers le haut, on s’aide. On ne veut que le bien de l’autre. »

Les espoirs d’une victoire australienne, à l’image de toute la famille :

Nelly : « J’adorerais gagner l’Open d’Australie. Ça serait génial que le titre reste dans la famille. Parfois je me sens tellement à l’écart ! »

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