A 10 minutes de la célèbre station balnéaire, le golf international Barrière de la Baule s’étend sur trois communes et dispose de trois parcours (deux 18 trous et un 9 trous), tous parfaitement manucurés. Pour trois fois plus de plaisir.

  • La Baule, la principauté du golf
    Le golf international Barrière de la Baule - © Hôtel Barrière La Baule

« Avec 220 hectares, nous sommes plus grands que Monaco, qui n’en fait que 202 », souligne d’entrée Mark Vickery, le directeur du golf de la Baule. Sorti de terre en 1976 à Saint-André-des-Eaux, ce bel écrin du groupe Barrière est l’un des cinq sites en France dotés de 45 trous. Initialement dessiné par les Britanniques Peter Aliss et Dave Thomas sur 60 hectares, le golf prend une autre dimension en l’an 2000 avec 36 trous, puis 45 un an plus tard.

« Nos trois parcours sont tous différents et très variés, mais ils sont identiques en termes de qualité », indique Mark Vickery. Ni trop gras, ni trop humide, quelle que soit la période de l’année, le golf de la Baule se distingue indéniablement par l’entretien de ses fairways. Plus étroit, le parcours rouge est une délicate promenade ondulée au milieu d’arbres souvent centenaires, avec des par 3 plutôt âpres à négocier. Les derniers trous contribuent à accélérer le rythme cardiaque – dans tous les sens du terme – des joueurs à l’instar du 15, un redoutable par 4 en dodleg gauche avec un green niché sur une petite colline. Ou encore le par 3 du 17, une forteresse escarpée défendue par des bunkers et une pièce d’eau qui a dû faire trembloter de nombreuses mains et zigouiller maintes cartes de score dans son histoire.

Plus long et plus large, le parcours bleu se défend grâce à des bunkers plus pénalisants et des greens plus larges, mais aussi plus pentus. Le milieu du parcours, souvent venteux et orné de pièces d’eau, a des allures de golf à l’américaine. Quant aux 9 trous du parcours vert, ils est de l’avis général du même acabit que ses grand frères et n’a rien à envier à bien des 18 trous. Loin d’être un simple parcours annexe ou d’entraînement, ses trous un peu moins longs en moyenne offrent un vrai défi golfique, tels le 7 (par 4) et le 8 (par 5), flanqués d’un obstacle d’eau latéral tout le long et d’un green de poche en friandise.

Hôte de nombreuses grandes compétitions chez les professionnels et les amateurs, le golf de la Baule a accueilli en 1978 l’Open de France, remporté par Dale Hayes, et pourrait organiser le Trophée Gounouilhou l’an prochain. Doté d’un training center, il sera dès la rentrée le lieu d’entraînement du tout nouveau sport-étude golf animé, notamment, par Thomas Levet.*

Franck Crudo

*https://www.golfsup.fr/formation-golf

  • © Hôtels Barrière

OU LOGER ? Propriétaire du golf de la Baule, le groupe Barrière propose également une offre hôtelière exceptionnelle, avec pas moins de trois palaces dans la station balnéaire du golfe de Gascogne. Construit en 1926, l’Hermitage abrite de grandes chambres de style Edouardien, un restaurant gastronomique avec terrasse, deux piscines (extérieure et couverte) d’eau salée et dispose d’un accès direct sur la mer emprunté naguère par Winston Churchill, Sacha Guitry ou encore Maurice Chevalier.

Plus intimiste, le Castel Marie-Louise est un ravissant manoir de la Belle-Epoque, ceint d’un parc arboré d’où l’on peut déguster une cuisine gastronomique raffinée et goûter des cocktails sophistiqués.

Enfin, à proximité du casino, le Royal est l’endroit idéal pour une thalasso ou un moment de détente au sein du spa Diane Barrière : un espace où le bien-être est roi avec ses 10 cabines de massage munies d’une douche et ses 2 cabines VIP de 35m2 équipées d’une baignoire balnéo. Les plaisirs de la table sont aussi à l’honneur au Fouquet’s et sa carte élaborée par Pierre Gagnaire.