Malgré le 71 de Shannon Aubert, l’équipe de France a souffert pour son premier tour au Portugal avec un total de 374 (+14), synonyme de quinzième place. Rien n’est encore perdu pour rattraper les onze coups de retard qui séparent les dames du top 8.
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L’équipe de France dames – Photo : D.R. – Source : ffgolf

Alors que la Suède (-10), l’Angleterre (-9) et l’Italie (-8) occupent les trois premiers rôles comme chez les Girls, les joueuses tricolores ont connu un départ poussif par rapport à leurs cadettes en Finlande. Il faut dire que l’adversité, le parcours mais aussi le climat est différent.

Sous la chaleur portugaise, Shannon Aubert est la Française qui a su le mieux tirer son épingle du jeu. Auteur de trois birdies contre un double bogey sur le par trois du 3, l’étudiante de Stanford finit un coup sous le par et dans le top 25 provisoire du classement individuel.

Lancée en dernière, Mathilda Cappeliez, dont c’est la cinquième participation à un Championnat d’Europe, avait idéalement débuté sa partie avec un eagle dès le premier par 5 soit le deuxième trou. Son premier birdie au 5 ne compense pas ses quatre bogeys sur l’aller d’autant que rien ne chamboule sa carte sur le retour hormis un double bogey. En 75 (+3), la Haut-Savoyarde, gênée par le vent, n’a pas encore affiché son meilleur niveau au Montado Golf Resort.

Manon Mollé, Chloé Salort et Marion Veysseyre rendent toutes les trois une même carte de 76. Un trio symbole d’une équipe de France en recherche de la bonne carburation technique. Emma Grechi signe, elle, un 78 non comptabilisé et sans birdie.

 » Les joueuses n’ont rien lâché mais cela n’a pas tourné dans le bon sens car les putts ne sont pas tombés. Nous sommes persuadées qu’elles ont le potentiel pour faire mieux. Elles n’ont pas de complexe à avoir et peuvent chacune remonter trois ou quatre coups pour l’équipe demain, positive la capitaine Florence Masnada. Les filles doivent chercher l’excellence et non la perfection. On se permet moins d’erreurs quand on cherche le coup parfait c’est pourquoi elles jouent parfois mieux lorsqu’elles sont dans des situations difficiles car elles n’ont pas d’attentes élevées par rapport à une attaque de green où la balle reposerait sur le fairway. C’est un constat global à l’ensemble du champ mais qui nous concerne aussi. Il faut saisir notre chance et ne pas dramatiser le résultat.  »

Et l’ex-médaillée olympique de ski de confier :  » J’ai dit aux joueuses qu’elles avaient de la chance de pouvoir faire des erreurs. Sur la piste, je ne pouvais en faire aucune.  » Mercredi pour le deuxième tour, les Bleues sont prêtes à descendre la piste de la qualification pour combler leur retard, à condition de bien franchir les portes qui se dresseront devant elles.

Pierre-François Yves / ffgolf