Le Nord-Irlandais a remporté dimanche, à Orlando, son premier titre après dix-huit mois de disette. Tiger Woods confirme son retour au premier plan en terminant 5e, une semaine après sa 2e place au Valspar Championship.

 

Rory McIlroy – Photo : © F.FROGER/3Ds

« Un tour presque parfait », dixit le vainqueur du jour. C’est en rendant une dernière carte de 64 (-8) que Rory McIlroy a devancé hier, lors de l’Arnold Palmer Invitational, une brochette de grands noms. Dans l’ordre : Bryson DeChambeau, Justin Rose, Henrik Stenson, ainsi qu’un certain Tiger Woods. Troublante coïncidence, la dernière victoire sur le PGA Tour du quadruple vainqueur en Majeur datait du 25 septembre 2016… le jour de la mort d’Arnold Palmer.

 

« La boucle est en quelque sorte bouclée depuis ce triste jour de septembre 2016 », déclarait après coup le joueur, qui détient désormais 14 titres sur le circuit américain. Un dénouement peu prévisible quand on se souvient que le Nord-Irlandais avait raté largement le cut la semaine précédente au Vaslpar. Il faut dire que le jeu de McIlroy s’apparente aux montagnes russes actuellement, à l’image de son début d’année : cut manqué à Peeble Beach, juste après une 3eplace à Abu Dhabi et une 2e place à Dubai… « Vous n’êtes pas forcés d’embarquer avec moi, si vous ne voulez pas », plaisantait même le joueur en conférence de presse.

 

De son côté, Tiger Woods a confirmé son retour en grande forme en terminant une nouvelle fois en haut du leaderboard, encouragé par une foule immense. « Les fans m’ont donné tellement d’adrénaline, soulignait le Tigre en quittant le trou n°18. Si je peux jouer sans douleurs, il faudra compter sur moi pour les prochains tournois. »

 

Avec les victoires en début de saison de Dustin Johnson à Kapalua, Jon Rahm à la Quinta, Jason Day à Torrey Pines, Bubba Watson à Pacific Palisades, Justin Thomas au Honda Classic et Phil Mickelson aux championnats du monde à Mexico, tous les grands noms du golf mondial – hormis Jordan Spieth – paraissent en pleine forme. De quoi rendre le Masters d’Augusta, qui commence dans deux semaines et demi, aussi imprévisible qu’excitant…

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