Posté le 25 août 2022 dans Actualité.
Les États-Unis en tête, la France 13e après 18 trous
Les Etats-Unis sont aux commandes à -5 après un tour au Golf National. Emmenées par la n°1 mondiale Rose Zhang, l’équipe Américaine devance d’un point l’Allemagne 2e, devant un trio regroupant l’Afrique du Sud et la Suisse.. Les Française occupent la 13e place.
Les joueuses de la capitaine Véronique Smondack sont en 13e position à +1 après 18 trous notamment grâce à la belle performance de Constance Fouillet, qui a posté un excellent 68 (-3). Leurs partenaires de jeu américaines, tenantes du titre, ont tenu leur rang prenant le tête du classement (-5), grâce à deux cartes sous le par de – 3 pour Rachel Heck et – 2 pour sa compatriote n°1 mondiale Rose Zhang.
Les USA 🇺🇸 en tête, et les Françaises 🇫🇷 aux portes du top 1⃣0⃣ après la première journée des Mondiaux ⬇️#golf #ffgolf #WATC2022 https://t.co/jF4xnH8dFZ
— Fédération française de golf (@ffgolf) August 24, 2022
La joueuse : Constance Fouillet (source ffgolf)
« Quand j’ai planté mon tee au départ du 1, j’avais les mains et les jambes qui tremblaient », sourit Constance Fouillet à l’issue de sa partie. La joueuse de La Freslonnière avait pour lourde charge, sur le parcours de l’Albatros, de taper le tout premier coup des Mondiaux. Mais une fois ce moment délicat passé, elle a déroulé du très bon golf. Après un premier birdie sur le par 5 du 3, elle en a rentré un deuxième au 4, puis en a enchaîné deux autres au 6 et au 7, pour pointer à -4 après l’aller.
Elle a retrouvé le chemin de la volière au 13 puis au 16, le premier bogey de sa journée s’étant intercalé au 15. Elle est malgré tout sortie frustrée, après avoir commis un double bogey sur le 18, à cause d’une mise en jeu dans l’eau puis d’un trois-putts. Sa carte affichait tout de même un joli 68 (-3), meilleur score de la journée ex-aequo.
« J’ai plutôt très bien tapé la balle, surtout au début, note-t-elle. Après, sur la fin, ça a été un peu plus compliqué. Quand on commence à tomber bas dans les scores, il faut rester fraîche dans la tête, et à la fin je n’ai pas sur le faire. Ça reste un très bon score, et je vais essayer de me perfectionner demain. »
Les autres Françaises
« C’est pas bien, mais c’est pas mal non plus. » Cette observation, glissée par l’intéressée dans un sourire au cours de sa partie, résume plutôt bien la journée vécue par Maylis Lamoure. Lancée en deuxième position derrière sa camarade Fouillet, la joueuse du Kempferhof a signé une carte de 75 (+4). Elle a connu quelques passages délicats, comme par exemple un enchaînement de deux bogeys au 11 et au 12, mais a aussi su réagir, avec des birdies au 7 et au 16. Malheureusement, pour elle aussi, la fin de partie ne s’est pas déroulée de manière optimale, avec des bogeys au 17 et au 18.
« Je suis un peu déçue, parce que dans l’ensemble c’était assez correct, analyse-t-elle. Mais j’ai quelques mauvais coups qui sont arrivés au mauvais moment, et d’autres qui n’ont pas basculé au bon moment, ce qui fait que j’ai fini un peu moins bien. »
Le 76 (+5) signé par Vairana Heck n’a pas été retenu dans le total français du jour. La joueuse du RCF La Boulie a connu ses premières difficultés sur le 4, avec un doube bogey. Elle ne s’est pas démobilisée pour autant, se présentant à +3 sur le départ du 16. Problème : à l’unisson de ses coéquipières, elle a laissé des plumes sur la fin de partie, avec des bogeys au 16 et au 18.
L’œil du staff : Gwladys Nocera
« Déjà, j’ai trouvé que les joueuses ont très bien commencé, souligne la coach des Bleues. Sur l’échauffement et la mise en situation de ce qui allait se passer, elles étaient prêtes. Après, il y a eu un trou difficile pour une joueuse, un peu de frustration, et on se retrouve vite avec le couteau sous la gorge. Donc ça fait une plutôt pas très bonne journée. J’ai choisi de prendre des filles jeunes, il faut forcément une première, et aujourd’hui, pour elles, c’était une vraie première dans le grand bain. C’est sûr que c’est difficile. Mais il y aura des réactions, on va échanger, discuter, se poser les bonnes questions, voir si demain elles sont capables de réagir, et je pense qu’elles le sont. »