Posté le 20 septembre 2016 dans Evasion, Golfs.
Punta Cana, le nouvel Eldorado du golfeur ?
Découverte par Christophe Colomb en 1492, la République Dominicaine mise désormais à fond sur le golf pour attirer de nouveaux voyageurs en provenance du Vieux Continent. Conscience professionnelle oblige, swing-féminin a foulé les fairways et les greens de cinq des plus beaux parcours de la région de Punta Cana. Magique.
Situé à l’ouest de Punta Cana, à environ une heure de route, la Romana accueille un quatuor de parcours, dont un sort du lot : le Dye Fore. Encré dans la splendide vallée du Chavon, ce site naturel vous en met plein la vue pendant 18 trous. L’aller longe les Caraïbes et plonge vers un village de type méditerranéen. L’espace d’un instant, on se croirait presque en Corse. Le retour est à couper le souffle puisqu’il borde les falaises surplombant la rivière Altos de Chavon, à l’endroit même où Coppola tourna naguère Apocalypse Now ! Sur les pars 3 des trous 12 et 15, le fantôme de Marlon Brando guette le moindre de vos trois-putts… ou plus si affinités, les greens ultra-roulants et les rafales de vents constituant la plus grosse difficulté du parcours.
Au sud de Punta Cana, à 25 minutes, se trouve un autre joyau : Punta Espada, élu trois années de suite meilleur golf d’Amérique latine et des Antilles par le magazine « Golfweek ». Dessiné par Jack Nicklaus et ses 18 tournois du Grand Chelem, tous les trous du parcours offrent une vue sur l’océan ! Certains d’entre eux enjambent même la mer des Caraïbes, à l’instar du spectaculaire 17e trou, où votre drive (s’il est réussi) vole au-dessus d’une baie. Le rêve a toutefois un prix : 395 $ en haute saison (du 22 novembre au 22 avril) et 295 $ en basse saison.
Direction le nord de Punta Cana maintenant, à 20 minutes de route, avec The Lakes Bavaro. Le parcours est varié et « challenging » (122 bunkers), tantôt entouré de pièces d’eau (25 lacs en tout), tantôt encerclé par une végétation luxuriante. De longs par 4 succédant à des par 4 drivables en un… en tout cas pour les meilleurs de nos lecteurs. Le golf jouxte un grand complexe hôtelier, le Barcelo Bavaro resort, temple du all-inclusive, qui est la marque de fabrique des hôtels de l’île. Avantage : les clients de l’hôtel bénéficient d’un green-fee offert pour deux nuits de séjour. Pour les autres, il faudra débourser 145 $ en haute saison (110 $ en basse saison).
Toujours au nord de Punta Cana, à 25 minutes, le golf d’Iberostate est lui aussi dessiné par Pete Dye. Les lacs et la rocaille enjolivent un paysage luxuriant et un parcours globalement facile : les fairways sont larges et les greens modérément roulants. Bref, l’endroit idéal pour ne pas perdre ses balles et claquer un bon score. Le trou signature est le n°8, un joli par 3 avec un green en forme d’étoile cerclé d’une mer de sable. On regrettera juste que le dessin soit surtout visible vu du ciel et beaucoup moins des départs, fer en main.
Enfin, tout près de l’aéroport international de Punta Cana, ce serait bien dommage de passer à côté du magnifique golf de La Cana. Etrangement, aucun avion ne vient déranger votre routine de putting. Seuls quelques hélicoptères volent sporadiquement dont, peut-être, celui de Julio Iglésias. Lequel a eu la riche idée d’investir dans la région il y a vingt ans et habite à proximité. C’est donc avec « Je n’ai pas changé » dans la tête que vous aborderez le spectaculaire 18e trou, un par 5 qui se joue presque sur la plage. Bogey garanti. Autre particularité du golf : le caddie est obligatoire et il ne faut pas toujours l’écouter. Comme sur le trou n° 10, où il vous conseille de viser 10 mètres derrière le drapeau pour que la pente vous ramène la balle vers le mat. Sauf que la balle se bloque en haut de la pente, qui ne ramène rien du tout. Trois putts assurés. Ou encore au trou n°15, un court par 5 en dodleg droit qu’Edouardo vous conseille de viser très à droite au drive. Manque de pot, à peine 15 mètres plus à droite, c’est le hors limite. Double bogey assuré… dans le meilleur des cas.
Situé à huit heures de vol de Paris, la République Dominicaine offre finalement quelques similitudes avec l’île Maurice, qui mise aussi beaucoup sur le tourisme golfique. A commencer par la beauté et la qualité de ses parcours ou de ses plages et un soleil rarement absent bien longtemps. Les hôtels 4 ou 5*, souvent en formule all-inclusive, proposent de nombreuses animations : spectacles, casino, parc aquatique, etc. Idéal pour les golfeurs qui voyagent en famille, même si la restauration est de moindre qualité que sur l’île de l’océan Indien.
Principal bémol : les green-fees – même s’ils incluent la voiturette – ne sont pas donnés (295 $ pour le Dye Fore en haute saison), sans doute en raison de la proximité géographique de la cossue clientèle nord-américaine. A noter également que de nombreux parcours imposent la présence d’un caddie (compter 20 $ minimum par personne), à l’instar du Dye Fore, de Punta Espada ou de la Cana. Ce qui alourdit la note, surtout quand on vient jouer en couple. Un peu regrettable quand on dispose déjà d’une voiturette et que l’essentiel du travail de votre caddie consiste à vous tenir le drapeau ou à vos donner la ligne des putts. Mais le rêve a visiblement un prix.
Franck Crudo
Informations pratiques
Exemple de séjours golf en République Dominicaine avec « Parcours Voyages »
- Transferts aéroport PUNTA CANA à l’hôtel
- 7 nuits à l’hôtel WESTIN PUNTACANA RESORT
- Petit déjeuner au restaurant ANANI inclus
- Déjeuner et diner au choix dans un des 4 restaurants
- 2 Green Fee sur le parcours du CORALES ‘considéré comme un des plus beaux parcours des Caraibes
- 1 Green Fee sur le parcours de LA CANA
- 1 Green Fee sur le parcours du LAKES BAVARO
- 1 souvenir du Golf Club CORALES
- Taxes incluses
TARIF EXCEPTIONNEL « ¨PARCOURS VOYAGES » ; 2950 euros par personne.
Pour plus d’informations : golf@parcours-voyages.fr