Le KPMG Women’s PGA Championship aura lieu à Springfield, (New Jersey) où 156 des meilleures joueuses du monde se disputeront le précieux trophée et 9 M de dollars de dotation. Les Françaises Céline Boutier et Perrine Delacour seront au départ du deuxième majeur de la saison.

juin©KPMG Women’s PGA Championship

Les meilleures joueuses du monde sont attendues, pour cette nouvelle édition du KPMG Women’s PGA, la numéro un mondiale Jin Young Ko, In Gee Chun, Nelly Korda, Danielle Kang, Brooke Henderson et Rose Zhang, qui fait ses débuts en tant que joueuse professionnelle, font partie de ce plateau de stars.

Le Baltusrol Golf Club est le dernier d’une longue série de sites historiques à faire l’objet d’une rénovation par Gil Hanse. L’architecte du parcours de golf a dirigé les travaux sur le Lower Course, qui a retrouvé son tracé d’origine, vieux d’un siècle. Celui imaginé à l’origine par son premier architecte, A.W. Tillinghast.

Pour la première fois depuis l’achèvement de sa rénovation en 2020, Baltusrol accueillera un championnat majeur, le KPMG Women’s PGA Championship, qui se déroulera sur ce site historique. Ce n’est que la troisième fois dans l’histoire du golf féminin que l’un de ses championnats majeurs sera disputé à Baltusrol, qui a accueilli deux fois l’U.S. Women’s Open, la dernière fois en 1981.

« Il y a longtemps que les grands championnats de golf n’ont pas vu le Lower Course d’un terrain de golf d’A.W. Tillinghast et il est de retour« , a déclaré Greg Boring, directeur des terrains de Baltusrol. « Nous sommes très enthousiastes à l’idée de montrer au monde du golf ce qu’A.W. Tillinghast a construit ici il y a de nombreuses années et je pense que c’est ce qui leur sera présenté la semaine du championnat. »

Le changement le plus spectaculaire concerne les green, qui ont été considérablement agrandis. La taille accrue a permis à Boring et à son équipe d’utiliser des emplacements de trous précédemment perdus, qui seront sans aucun doute mis en valeur lors du KPMG Women’s PGA Championship. Les bunkers entourant les greens ont également été redessinés pour abaisser les murs afin que le green devienne le point culminant du complexe, et non les fosses de sable.

©KPMG Women’s PGA Championship

« Les championnats majeurs se jouent toujours sur les greens. Et lorsque vous disposez d’un ensemble de greens aussi merveilleux que celui qu’il a créé ici, c’est le grand facteur d’égalité », a déclaré Hanse à propos des nouvelles surfaces de putting de Baltusrol. « Même si nous reculons les tees autant que nous le voulons ou si nous ne pouvons pas placer tous les bunkers appropriés sur le fairway, au bout du compte, il s’agit de faire des putts et ces greens vont représenter un défi important ».

Le plus grand défi sera la dernière partie du parcours de Baltusrol, les trous n° 16 à 18.

Le défi commence par le n° 16, un par 3 difficile qui, selon Boring, peut atteindre 185m et obligera les joueuses à porter la balle tout au long du trou pour atteindre l’un des greens les plus ondulés du parcours.

Selon Boring, le n° 17 est le plus difficile des par 5 du parcours de golf, car il exige de la précision au départ. Les joueurs qui ne trouvent pas le fairway seront obligés d’allonger leur deuxième coup avant l’obstacle, ce qui laissera plus de 200 yards jusqu’au green qui, comme le n° 16, exige un portage total jusqu’à la surface de mise en jeu.

Ce parcours intimidant se termine par le numéro 18, un autre par cinq, mais qui offre l’opportunité de réaliser un birdie ou un eagle. Hanse et son équipe ont enlevé un bunker qui gardait l’avant du green, ce qui permet aux joueurs de faire courir leur balle jusqu’à la surface de jeu.

« Cela pourrait se jouer au 18e trou. Ces trois derniers trous pourraient changer beaucoup de choses dimanche après-midi », a déclaré Boring à propos de la dernière ligne droite.

https://twitter.com/LPGA/status/1670961915126771713

Attendez-vous à ce que le rough soit plus haut pour le KPMG Women’s PGA Championship, car Boring dit que c’est l’état du rough tout au long de l’année au club, qui maintient généralement le rough à trois pouces. Il explique qu’en travaillant avec Kerry Haigh et la PGA d’Amérique, il s’attend à ce que le rough soit à une hauteur de deux pouces et demi à trois pouces. Boring s’attend à ce que son équipe procède à une dernière coupe le mercredi avant le championnat, puis attende la fin du championnat pour procéder à une nouvelle coupe.

« L’une des choses que Baltusrol a toujours faites, c’est d’identifier les meilleurs frappeurs de balle. Vous devez être capable de mettre votre balle en jeu, vous devez rester en dehors du rough », a déclaré Hanse. « Avec l’agrandissement des greens et la possibilité de placer ces trous dans des endroits difficiles d’accès, il sera important d’avoir un bon jeu de fer. Les meilleurs frappeurs de balles sont ceux qui auront le plus de succès. »

« Il sera intéressant de voir les femmes relever les défis que présente ce parcours de golf », a déclaré Hanse à propos de son projet à Baltusrol. « Nous les avons vues lors des grands championnats masculins, mais je pense qu’il sera intéressant de voir comment ces femmes se frayent un chemin sur le terrain de golf et relèvent tous les défis que Tillinghast a mis en avant, du tee jusqu’au green. »

Pour plus d’informations cliquez-ici

Pour lire notre dernier article sur le LPGA Tour 

Leona Maguire remporte le Meijer LPGA Classic