Le très attendu « come back » du « Tigre » est reporté: l’ancien N.1 mondial Tiger Woods, qui devait faire jeudi en Californie son retour en compétition après 14 mois d’absence, s’est ravisé lundi, citant un niveau de jeu « encore fragile ».

Tiger Woods - © Alexi Orloff

Tiger Woods – © Alexi Orloff

Il faudra attendre encore au moins deux mois pour revoir le golfeur le plus célèbre de la planète sur des greens.

Il avait pourtant confirmé vendredi aux organisateurs qu’il était partant, mais ses derniers parcours d’entraînement l’ont incité à revenir sur sa décision et à réviser son calendrier.

Le très attendu « come back » du « Tigre » est reporté: l’ancien N.1 mondial Tiger Woods, qui devait faire jeudi en Californie son retour en compétition après 14 mois d’absence, s’est ravisé lundi, citant un niveau de jeu « encore fragile ».

Il faudra attendre encore au moins deux mois pour revoir le golfeur le plus célèbre de la planète sur des greens.

Woods, dont la dernière apparition sur le circuit PGA remonte à août 2015, a renoncé à participer au Safeway Open, première épreuve de la saison 2016-17 programmée à Napa, près de San Francisco.

Il avait pourtant confirmé vendredi aux organisateurs qu’il était partant, mais ses derniers parcours d’entraînement l’ont incité à revenir sur sa décision et à réviser son calendrier.

Il a également renoncé à participer à l’Open de Turquie, comptant pour le circuit européen, du 3 au 6 novembre à Antalya.

« Après une longue et honnête réflexion, je sais que je ne suis pas encore prêt pour jouer sur le circuit PGA ou à disputer l’Open de Turquie », a expliqué le joueur aux 79 titres PGA, dont 14 en Grand Chelem.

« Ma santé est bonne et je me sens bien, mais mon jeu est fragile et n’est pas où il devrait être », a-t-il poursuivi.

Trois opérations du dos

« Je me suis entraîné ces derniers jours en Californie, mais après beaucoup d’heures d’entraînement, je me suis rendu compte que je n’étais pas prêt à jouer contre les meilleurs joueurs de golf de la planète », a reconnu Woods, qui a été opéré à trois reprises du dos (micro-disectomie) entre avril 2014 et octobre 2015.

Woods prévoit maintenant de revenir en compétition lors du Hero World Challenge, épreuve du circuit PGA organisé au bénéfice de sa fondation du 2 au 4 décembre aux Bahamas.

Son agent Mark Steinberg a précisé à la chaîne de télévision ESPN que la décision de renoncer à l’Open de Turquie avait été prise « par respect pour le circuit PGA ».

« Tiger pense que cela n’aurait pas été approprié pour lui de revenir sur une épreuve qui ne fait pas partie du circuit PGA, cela n’est pas une décision prise en fonction de son état de santé ou de son niveau de jeu dans trois semaines », a-t-il insisté.

L’Américain, qui a passé 683 semaines en tête du classement mondial et qui est désormais 786e mondial, a admis à demi-mot que son expérience de vice-capitaine lors de la Ryder Cup 2016 remportée début octobre par les Etats-Unis, l’avait influencé et avait agi comme un révélateur, au contact des meilleurs joueurs actuels.

‘Je suis tout proche’

« J’ai passé une semaine avec l’équipe des Etats-Unis, c’était un honneur et une expérience qui m’a incité à jouer, encore plus jouer », a-t-il remarqué.

C’est peu dire que son « come back » était très attendu. Les organisateurs du Safeway Open ont dû doubler la taille de leur centre de presse pour les 106 journalistes accrédités, contre 45 seulement un an auparavant. La « Woods-mania » s’était répercutée bien sûr sur la vente des billets qui s’étaient arrachés en quelques heures.

« Je voudrais m’excuser auprès des organisateurs, des spectateurs et de ceux qui espéraient me suivre à la télévision. Ce n’est pas ce que j’espérais, mais je vais continuer à m’entraîner pour rejouer des tournois », a-t-il indiqué.

« Je suis tout proche, et je ne vais pas m’arrêter tant que je n’y suis pas arrivé », a-t-il conclu.

Même après une si longue absence, même si le gotha mondial a été chamboulé avec l’émergence des Américains Jordan Spieth et Dustin Johnson et de l’Australien Jason Day, Woods reste à 40 ans le joueur qui fait rêver le plus les amateurs de golf, les dirigeants du circuit PGA, les annonceurs ou encore les diffuseurs.

« Cela serait bien qu’il puisse avoir une période assez longue sans blessure pour s’offrir une dernière chance de briller. Il apporte un éclairage et une ambiance aux tournois auxquels il participe qui est sans équivalent », avait espéré le N.3 mondial, le Nord-Irlandais Rory McIlroy, à l’annonce de son retour le mois dernier.