Après Michelle Wie, leader à -8 lors du premier tour, c’est la Sud-Coréenne In-Kyung Kim qui menait avec -11 total, vendredi soir à l’issue du deuxième tour. L’Anglaise Georgia Hall et l’Américaine Lexi Thompson (-9) s’étaient placées 2emes ex aequo. Bonne première moitié de tournoi pour Karine Icher (21e à -4), mais cut manqué pour Joanna Klatten (+4).
Par Nathalie Vion
  • L'Anglaise Laura Davies - © Tristan Jones - Source : LET via Flickr

In-Kyung Kim, plus forte que la torrential rain

Torrential rain…Une pluie torrrentielle. C’est sous un déluge que la Sud-Coréenne In-Kyung Kim allait boucler son deuxième tour, vendredi à Kingsbarns. Dans ces conditions, la carte de 68 (-4) qui lui permettait de prendre la tête du Ricoh Women’s British Open avec un total de -11 à mi-parcours prenait une valeur exceptionnelle.

Plus tôt dans la journée, la jeune Anglaise Georgia Hall avait fait mieux avec sa carte de 67. De quoi terminer 2e à -9, ex aequo avec la numéro 2 mondiale, l’Américaine Lexi Thomspson. Mais les conditions étaient alors clémentes. Cela change tout sur un links écossais battu par les embruns de la mer du Nord !

Une Michelle Wie passée de 1ere à 21e

Parlez-en à Michelle Wie… L’icône hawaiienne du golf américain avait pourtant créé la sensation, jeudi à Fife, cette localité qui abrite le Kingsbarns Links.

Auteure d’une carte record de 64 pour son premier tour, elle avait évolué par une matinée ensoleillée alors que ses rivales de l’après-midi essuyaient les intempéries et deux arrêts de jeu pour risque d’orage. Retournement de situation météo ce vendredi où Wie a enregistré cette fois une carte de 76, avec double bogey au 17 et bogey au 18.

Douze coups de plus que la veille. Et un recul de la 1ere à la 21e place provisoire. Il est des pluies qui se paient cher.

Troisième cut manqué pour Jutanugarn

Mais Wie n’est pas à plaindre. Moins en tout cas que la Thaïlandaise Ariya Jutanugarn, dont le moteur s’est soudainement grippé en ce début d’été 2017. Avec une carte de 77, et un total de +4 après deux tours, celle qui était encore numéro 1 mondiale à la mi-juin manque son troisième cut d’affilée dans les Majeurs de la saison en cours.

Par deux fois en juillet, Jutanugarn avait déjà été stoppée de façon précoce : au KPMG Women’s PGA Championship et à l’US Women’s Open. Pas évident. D’’autant que pendant ce temps-là, sa petite sœur, Moriya Jutanugarn, assure le job : 9e à – 6 après les deux premiers tours du British Open.

Icher 21e provisoire, Klatten s’arrête là

Parmi les éliminées du vendredi à Kingsbarns, on trouve aussi la Norvégienne Suzann Pettersen et l’Anglaise Florentyna Parker, deux des piliers de la prochaine équipe européenne de Solheim Cup, mi-août à Des Moines (Iowa).

Côté Françaises, Joanna Klatten (+4, comme Jutanugarn) ne franchit pas le cut non plus, après ses cartes de 75 et 73.

En revanche, Karine Icher, en développant toujours son fameux jeu régulier (70 et 70) est remontée de la 33e place à la 21e. Avec un total de -4, à sept coups de la tête, Icher reste donc bien placée pour une belle performance.

Thompson, avec l’objectif de n°1 mondiale

Qui pourra arrêter In-Kyung Kim ? La Coréenne, 21e mondiale, est prête à lutter contre toutes les « torrential rains » d’Écosse. Elle a même expliqué que, depuis 20 ans qu’elle joue des tournois de golf, elle a pu vérifier que son jeu tenait toujours très bien la pluie. Un atout qu’elle sait avoir en elle.

Si Kim devait l’emporter, ce serait cette année la troisième victoire d’une joueuse du Pays du Matin Calme en quatre Majeurs, Sei Young Kim ayant remporté le Ana Inspiration et Sung Hyun Park l’US Women’s Open.

C’est sans doute Lexi Thompson, 2e à deux coups de Kim, qui a les clés en main pour stopper les Sud-Coréennes. Et peut-être disputer à Sei Young Kim la place de numéro 1 mondiale.

A suivre aussi une autre Américaine, Mo Martin, lauréate du British Open en 2014 et que l’on a vu pointer 5e à -7 après deux tours….